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Negatieve commentaren: "mensen die de vrijheid nemen om over van alles en nog wat te schrijven"! Een strijd van de Fédération Horeca Bruxelles!

À l’image de très nombreux restaurateurs français, belge ou européen, le gérant du Peña Festayre n’en peut plus.

« Des gens qui se prennent pour le jury de Top Chef »

Ce restaurateur parisien qui sert des spécialités du Pays Basque en a marre « des gens qui se permettent d’écrire tout et n’importe quoi et qui se prennent pour des jurys de Top Chef ». Selon lui,  ces personnes n’ont aucun respect pour les artisans restaurateurs.

En cause, une critique de trop sur un site de commentaires notoire, qui décrivait ses desserts comme congelés, son omelette aux cèpes comme « étant achetée au supermarché » et son gratin comme « sortant tout droit d’une boîte de conserve ». Le restaurateur a réagi en invitant l’expert cuisinier improvisé à venir vérifier par lui-même en participant à un défi « pommes de terre »  consistant à venir peler les 300 kg de pommes de terre que cet établissement français reçoit chaque semaine.

« Pas de respect ni de critiques constructives » 

À l’instar de très nombreux professionnel du secteur Horeca, de par le monde, ce restaurateur  dénonce l’absence de respect et de critiques constructives parmi les commentaires des sites  comme Tripadvisor, qui pullulent sur internet.

Il souligne qu’il n’a rien contre les sites de commentaires en eux-mêmes, qui peuvent se révéler utiles lorsque les clients déçus argumentent leur critique. Il en appelle à davantage de modération, de connaissance, de tolérance et de respect envers les artisans restaurateurs.

Le secteur Horeca première victime des commentaires négatifs

Très nombreux sont en effet les professionnels du secteur Horeca qui sont victimes de véritables campagnes de diffamation lancées des inconnus, dont certains n’ont même pas poussé la porte de l’établissement en question. Telle personne conclut et publie sur internet,  sans même être entrée, que puisque l’établissement n’est pas ouvert à 11h et qu’il ne voit pas la cuisine au rez-de-chaussée, le restaurant en question ne sert donc que des surgelés. Telle autre personne marchande une réduction sous peine de publier un commentaire incendiaire. Dans tous les cas, le problème est le même : tout le monde peut publier ce qu’il veut sur ces sites sans jamais être inquiété.

Identifier le vrai du faux ?

Face à ce phénomène qui prend de plus en plus d’importance, quelques règles de bon sens sont à rappeler. Un secteur comme l’Horeca reste un des secteurs où l’excellence est la norme, mais où la perfection n’existe pas.  Il s’agit donc avant tout d’un métier d’artisan dans lequel des erreurs peuvent se produire.

Un secteur  construit sur des hommes et des femmes, qui commencent à travailler tôt et se couchent tard.

Un secteur qui réclame un travail rigoureux et  constant, de l’innovation et de la convivialité. Un établissement qui existe depuis de nombreuses années, n’est donc pas dû au hasard, mais a un souci rigoureux de la qualité et de l’accueil. Un artisanat, lumière de la nuit pour de nombreux quartiers, qui associe tant bien que mal l’hospitalité et la rentabilité.

En réalité, les établissements du secteur Horeca dépendent avant tout de leur réputation  et de leur clientèle de fidèle client. Ils sont ainsi obligés de miser sur la qualité de leur produit/service et de leur accueil afin de conserver leur clientèle. Des critiques entièrement négatives, isolées, non constructives,  méprisantes, insultantes ou dénuées de tout fondement  (la personne n’est pas rentrée ou n’a pas consommé) sont donc complètement irréalistes

Un combat de la Fédération Horeca Bruxelles !

Dans ce contexte,  la Fédération Horeca Bruxelles se bat depuis de nombreuses années afin  que les sites de commentaires soient plus sélectifs dans leurs commentaires et plus strictes vis-à-vis des commentaires quasi diffamatoires, qui peuvent briser l’image des métiers du secteur Horeca ou d’un établissement en particulier.